Examples of use of méthode globale
1. La méthode globale, aussi appelée idéo–visuelle, présente aux él';ves des phrases ou mots entiers, qu‘ils vont mémoriser avant d‘en analyser les éléments.
2. Les enseignants ont souvent recours ŕ un «mélange» de méthodes, disposent de plusieurs matériels, ou, pour le moins, utilisent une méthode «mixte». Męme ŕ Gen';ve, la méthode globale ne constitue pas le fond de l‘apprentissage de la lecture.
3. Tradition jacobine oblige ! Le 5 janvier 2006, la presse française était unanime pour affirmer que leur ministre de lEducation nationale venait denterrer la " méthode globale " dapprentissage de la lecture, dont lefficacité est lobjet de débats passionnés depuis les années 1'70 en France.
4. Les méthodes intégratives se distinguent donc à la fois des méthodes syllabique et mixte, qui se consacrent exclusivement au déchiffrage des mots (B + A = BA) et de la méthode globale qui retarde ou rend aléatoire l‘étude des relations entre lettres et sons (voire l‘interdit pour les méthodes idéovisuelles des années 80 dorénavant prohibées par les programmes scolaires). Si les méthodes intégratives ont progressivement supplanté les approches syllabique et mixte, c‘est parce que celles–ci délaissaient des pans entiers de l‘apprentissage ÷ les activités d‘écriture y étaient rares, l‘étude de phrases complexes et de textes cohérents renvoyée au cours élémentaire, et l‘accès à la littérature de jeunesse réservée aux meilleurs lecteurs, ceux qui avaient terminé leurs exercices avant les autres.
5. En France, le ministre de l‘Education nationale, Gilles de Robien, a publié un document prônant l‘abandon «une fois pour toutes de la méthode globale ou assimilée». En juin, le minist';re a envoyé aux écoles primaires françaises un guide Apprendre ŕ lire, définissant les nouveaux programmes: il préconise pour l‘entrée dans la lecture, non pas de faire «acquérir globalement» ni de procéder des sons aux lettres (méthode phonétique), mais de faire apprendre ŕ «nommer les lettres de l‘alphabet», et de familiariser les enfants avec la «découverte du fonctionnement du code écrit». Le ministre invoque, pour justifier la réorientation, «une épidémie de dyslexie». Son discours, fortement débattu, va dans le sens d‘un retour aux méthodes traditionnelles, prônées entre autres par Ghislaine Wettstein–Badour, dont les travaux servent aussi d‘appui ŕ l‘ARLE, Association refaire l‘école, basée ŕ Gen';ve.